Beaumont wrote:svernoux
Sinon en moins fatiguant il y a aussi les cours particuliers ?
Mais le pire c'est que j'étais tout à fait sérieuse Beaumont, nulle pointe d'ironie dans mes propos !

Oui les cours particuliers c'est bien. Enfin moi ceux que j'ai faits au black, ça me rapportait moins que Décathlon, mais si Walker arrive à se faire embaucher dans une boîte à révisions, peut-être (encore que, pour avoir vu comment sont payés les profs de langues dans les boîtes privées de B2B, j'ai quand même un doute...)
Bon alors sinon pour rebondir sur la discussion...........
Alors d'abord là où je divergerais de Caro, c'est que pour être traducteur du dimanche en plus de prof, je crois que c'est possible, surtout si on fait de la traduction littéraire, car dans ce cas on est rémunéré en droits d'auteur, ce qui n'est pas incompatible avec le statut de fonctionnaire (arrêtez-moi si je me trompe). En tout cas, je crois savoir qu'il y a pas mal de profs qui traduisent de la littérature le dimanche (et c'est aussi (en partie) pour ça que la trad littéraire est un métier de miséreux : parce qu'il est trusté par des personnes qui n'ont pas besoin de ça pour vivre).
Ceci dit Walker, c'est pas avec la trad littéraire qu'on gagne des mille et des cents, c'est un métier très fastidieux qui paie peu par rapport au nombre d'heures passées... Donc pas très lucratif, à moins d'avoir la chance de découvrir le futur Harry Potter (ou dans ton cas, le futur Umberto Ecco), étant donné qu'on est rémunéré surtout au pourcentage sur les ventes. Et pour ce qui est de trouver à qui vendre ta traduction, c'est bien plus difficile que dans le technique, car les maisons d'éditions sont un milieu fermé, où il vaut mieux être "introduit"...
Oui d'accord c'est pas systématique mais la traducton c'est pas si sorcier que ça quand même ?

Il suffit de connaître parfaitement bien les deux langues, de savoir quelle impression fera tel ou tel mot sur un lecteur qui parle telle ou telle langue, de savoir quels termes sont plus rares ou soutenus dans l'autre langue, etc.
Euh non, justement, pas vraiment. Et par rapport à ce que tu disais plus loin, être bilingue n'est strictement d'aucune utilité pour bien traduire. [apparté : d'après mes observations, les bilingues sont même le plus souvent de médiocres traducteurs] Et je connais beaucoup d'excellents traducteurs qui ne parlent pas très bien leur langue source, et pour certains qui avouent même ne la parler que très mal. Moi-même, mon accent anglais est totalement pitoyable (si bien que je parle 90% du temps français avec mes amies américaines et anglaises).
Et je pense que si vraiment il y a un texte technique à traduire, il y a bien des manuels pour s'aider ( interromp-moi si je me trompe ).
Euh, comment ça des manuels ? Les manuels, c'est toi qui les traduis
Enfin, pour un domaine technique ciblé, il n'y a pas non plus des miliers de mots à connaître !! Bon, s'il n'y a pas de manuels, il y a toujours des moyens de connaître ce vocabulaire en se documentant ou avec des dictonnaires ( oui je sais je suis têtu ), même si après ça fait pas trop professionnel par rapport à quelqu'un qui a consacré des études exprès !
C'est pas que ça fasse pas professionnel, c'est juste que c'est totalement faux... Et si tous les mots étaient dans le dico, ça fait longtemps qu'on se la coulerait douce sur une plage avec un cocktail en attendant que les biftons tombent tout seuls (et accessoirement, qu'on se ferait ch****r !)
PS : bien sûr qu'on se documente, mais se documenter, ça prend des années... Et certes, on n'apprend pas grand chose à l'école, juste le minimum syndical... Le reste on l'apprend sur le tas, mais pour apprendre, il faut 1/ être très curieux 2/ savoir se remettre en question, sinon pas de progression possible... D'après tes propos, je dirais que tu remplis peut-être le point 1, mais pas le 2...
PS²: t'as pas un texte technique qui traîne, Caro ? (même si je comprendrais que tu n'aies pas envie de perdre de temps avec ça...) Ca me ferait juste marrer
